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dc.contributor.authorSsentongo, Jimmy Spire
dc.date.accessioned2018-08-29T09:28:32Z
dc.date.available2018-08-29T09:28:32Z
dc.date.issued2016
dc.identifier.citationSsentongo, J.S., 2016. ‘The District Belongs to the Sons of the Soil’: Decentralisation and the Entrenchment of Ethnic Exclusion in Uganda. Identity, Culture & Politics: An Afro-Asian Dialogue, 17(1), pp.60-96.en_US
dc.identifier.issn0851-2914
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/20.500.12280/582
dc.description.abstractAbstract: La décentralisation a été idéalisée comme l'un des mécanismes de gouvernanc eessentiels pour rapprocher les citoyens des services. En Afrique, celle de l'Ouganda a été considérée comme l'un des modèles permettant d'atteindre les idéaux de la décentralisation. Il y a été généralement admis que la décentralisation des pouvoirs décisionnels et la gestion des ressources par les petites unites améliorerait la prestation des services. Cependant, le potentiel de la decentralisation s'est avéré conditionné par le contexte, en particulier ses ramifications politiques. Parmi les particularités malheureuses de la décentralisation en Ouganda, on peut citer, comme l'a fait l'administration coloniale, que les districts (unites décentralisées) sont principalement issus de groups ethniques, ancrant ainsi la politique d'identité ethnique et les tendances conflictuelles d'exclusion. Une source potentielle de conflits reside dans la concentration du pouvoir sur les ressources au niveau du district, qui rend les positions politiques du district très attractives, ce qui augmente la concurrence. En accentuant la concurrence pour les ressources, la decentralisation paradoxalement déclenche l'obsession de l'appartenance, créant une dichotomie conflictuelle entre ceux qui appartiennent et ceux qui appartiennent moins. Ce document illustre cette trajectoire en utilisant le cas d'un district ougandais connu sous le nom de Kibaale qui a connu des tensions ethniques depuis sa création en 1991. La création du district pour traiter les «injustices historiques» est venu avec une psyché de propriété de la part des «autochtones», mettant ainsi en mouvement des revendications politiques basées sur l'autochtonie. Les dynamiques émergentes reconstituent la citoyenneté en créant des classes de «vrais citoyens» et d '«étrangers», détruisant ainsi la logique de la décentralisation. Le document plaide ainsi pour un cadre décentralisé qui, tout en étant sensible aux questions contextuelles, transcende les clivages ethniques pour des structures de gouvernance plus inclusives.en_US
dc.language.isoenen_US
dc.publisherAn Afro-Asian Dialogueen_US
dc.subjectDecentralisationen_US
dc.subjectEthnic Exclusionen_US
dc.subjectUgandaen_US
dc.title‘The District Belongs to the Sons of the Soil’: Decentralisation and The Entrenchment of Ethnic Exclusion in Ugandaen_US
dc.typeArticleen_US


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